À la recherche du bien être, mes conseils

Partez à la conquête des petits plaisirs du quotidien au lieu de rechercher des moments d’exceptions

D’après un sondage IPSOS récent, les petits plaisirs au quotidien passent devant la possibilité de bénéficier de moments exceptionnels dans la recherche du bien être pour les français.
« Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les Français ne considèrent pas que ce qui leur procure le plus de bien-être soient des moments exceptionnels que l’on arrive à avoir même s’ils sont rares (seulement 19% le pensent) ou de vacances vers des destinations lointaines et dépaysantes (14%). Ce dont ils estiment le plus avoir besoin, c’est d’abord de petits plaisirs au quotidien tout au long de l’année (67%). Certes, une majorité déclare savoir ce dont elle a besoin pour aller mieux (68%) mais l’enquête a par ailleurs montré que beaucoup ne prennent pas le temps de le faire parce qu’ils sont incapables de dégager du temps. Pour les autres, la situation est encore plus complexe : près d’un tiers des personnes interrogées ne savent pas ce qu’il faut faire pour retrouver son niveau de bien-être idéal (32%). »

Il en ressort que prendre du temps pour soi est la chose la plus difficile pour beaucoup de Français. Or c’est pourtant la première étape dans la recherche du bien-être. Se déconnecter pendant un moment dans la journée est très souvent le moyen le plus efficace au quotidien pour améliorer sa qualité de vie en faisant retomber le stress. Cela permet ensuite de retrouver plus facilement sa vitalité et sa confiance en soi.

Le temps que l’on consacre exclusivement à soi peut consister simplement en une promenade, une sieste ou encore une lecture. Pour celles et ceux souhaitant améliorer davantage leur bien-être, le recours à une médecine douce peut être un excellent choix au moins une fois par semaine. Le tout sera de déterminer la pratique qui lui correspondra le mieux. Je vous renvoie vers mon infographie des médecines douces, certes non exhaustives, mais qui vous permettra de vous faire une idée des divers pratiques et de leurs bienfaits respectifs.

Faites le tri dans vos relations amicales ou/et familiales

couper les ponts avec relations toxiquesSe sentir bien dans sa peau, avoir confiance en soi, aller de l’avant… tout cela ne peut pas avoir lieu si l’on a dans dans son entourage une(des) relation(s) toxique(s). Une personne toxique provoque stress et tension, vous dévalorise et vous fait perdre confiance en vous, pompe votre énergie et met par conséquent votre santé physique et/ou psychique en danger. Comme l’explique la thérapeute en psychologie et hypnose Véronique Moraldi, couper les ponts « est une solution extrême, mais cela peut s’avérer nécessaire, voire même vital ». En d’autres termes, il ne faut pas se forcer à maintenir une relation avec une personne qui ne vous apporte aucun bien et qui au contraire vous empêche de vivre comme bon vous semble.

J’ai moi-même été victime d’une mère toxique. Dominatrice avec mon père, ma grande sœur et moi-même, cette femme toute-puissante dans le sein familial pratiquait humiliations et rabaissements au quotidien. Lorsque j’ai rencontré l’homme que j’aime, elle n’a pas supporté que je puisse voler de mes propres ailes et s’est montrée particulièrement agressive à l’égard de mon couple. Dès le début de notre relation, elle s’est permise de dire à mon compagnon : « Ma fille a connu d’autres hommes avant toi, ne t’attache pas trop ». La naissance de notre fils n’a fait malheureusement que renforcer cette situation. D’ailleurs, avant même que je ne lui annonce que j’étais enceinte, elle devine et me lance: « T’es quand même pas enceinte ? » Elle lève ensuite les yeux au ciel en soupirant. Cela laissait alors présager de la suite. Je n’ai pas pu compter sur mon père ni sur ma sœur, qui avaient depuis bien longtemps intégré cette hiérarchie familiale et soutenaient entièrement ma mère. Jusqu’à ce que je rompe les liens il y a quelques années, ma grande sœur n’avait d’ailleurs toujours pas quitté le domicile de mes parents.

Je me suis donc penchée sur les raisons qui amenait une mère à se comporter ainsi, et j’ai voulu comprendre comment je pouvais me défaire de l’emprise douloureuse qu’elle avait sur moi.
D’après Karine Boutin, psychanalyste : « Un parent toxique est humiliant, autoritaire, refuse les émotions de son enfant, le culpabilise et refuse de s’excuser. Il laisse son enfant bloqué au sol, tient des propos dévalorisants. Dans la famille, c’est une personne qui a pris le pouvoir. L’emprise – à l’âge adulte – fonctionne car il y a une faille émotionnelle. Devenir un adulte libre, c’est se défaire de cette emprise. Et ce n’est pas facile car les parents restent l’autorité, quelque soit notre âge ». À la question « Faut-il couper le lien avec un parent toxique ? », elle répond : « Si la relation ne change pas, la réponse est oui. Dans ces cas-là, rompre les liens est le seul moyen d’échapper à l’emprise qui nous rend malheureux et dépendant. On n’est pas obligé d’aimer ses parents. »

J’ai donc pris la décision de couper les ponts avec cette mère toxique ainsi que cette famille qui prenait son parti aveuglément. J’ai bien conscience d’avoir pris une décision difficile qui ne doit être prise que dans le cas où cela reste l’unique moyen d’échapper à une emprise véritablement toxique, interdisant liberté et bonheur.  J’ai aussi eu la chance de pouvoir compter sur mes beaux-parents qui ont pris le rôle de « tuteurs de résilience », comme l’explique Véronique Moraldi. Ils sont aujourd’hui comme des parents pour moi et me permettent de me sentir aimée, comprise et d’aller de l’avant. J’ai détaillé certains éléments de ma vie privée ici pour le cas où cela pourrait être bénéfique à d’autres personnes me lisant et souffrant de relations toxiques. Il n’est pas toujours évident de trouver la force de rompre les liens avec la(les) personnes(s) toxique(s), cela étant souvent vu très négativement par l’entourage. Avec le recul, je peux dire aujourd’hui que c’est la décision la plus salvatrice que j’ai pu prendre ces dernières années !